Au niveau local, des actions de mobilité sont entreprises pour
permettre aux usagers « actifs » (piétons,
cyclistes,...) de circuler de manière plus agréable et efficace
dans la commune et en liaison avec le reste de la Région
Bruxelloise : pose de dispositifs ralentisseurs sur les voiries
de quartier, lutte contre le stationnement sauvage et contre les
véhicules-ventouse via le plan de stationnement, etc... De belles
réalisations sont en cours en collaboration avec Bruxelles-Mobilité,
comme la mise à une bande de circulation dans chaque sens de cette
ancienne autoroute urbaine qu'était l'avenue Albert ou la
réalisation d'Itinéraires Cyclables Régionaux et son cortège
d'aménagements importants à divers endroits de Forest. Enfin, le
volet mobilité du Contrat de Quartier Durable Abbaye (qui se
déroulera de 2015 à 2018 et dont le dossier de base est soumis à
l'approbation du Gouvernement Régional) est conséquent, avec en
vue :
Autrefois réservé aux stations de sport d'hiver, les télécabines sont à présent couramment utilisées comme moyen de se déplacer d'un point à un autre en ville. Cela permet de franchir des obstacles telles des zones industrielles ou des dénivelés importants. En outre, l'empreinte au sol est réduite aux stations d'embarquement/débarquement. Le débit en passagers atteint facilement celui d'un grand tram, sans temps d'attente ! Enfin, le coût de mise en œuvre est réduit comparativement aux liaisons terrestres.
Demeurent évidemment les aspects psychologiques. S'ils ne sont pas à négliger, ils ne peuvent cependant servir d'épouvantail : les générations futures pourraient juger sévèrement notre frilosité.
L'étude Mobil2040 ne s'y est pas trompé, proposant de relier le quartier de Forest National et de la gare de Forest Est à la place Saint Denis, à la gare de Forest Midi ou au CERIA, à Anderlecht2. Cette utopie pourrait être testée avec un prototype peu coûteux, reliant les quartiers qui vont être bâtis avec le métro de la place Albert, à partir du quartier de l'Union.
Rappelons qu'une utopie s'oppose à l'idéologie en proposant des solutions remettant en cause les fatalités de l'ordre établi. Ne serait-ce pas la fonction première du politique que de soumettre au débat la réalisation concrètes d'utopies ?
Le coût de réalisation de cette utopie concrète est bien plus bas tant financièrement qu'en terme de nuisances que celui des solutions classiques, bus, tram et métro. De plus, les télécabines peuvent s'intégrer avec ces solutions.
1 Voir http://www.mobil2040.irisnet.be/resource/static/files/etudes/mobil2040_cartes.pdf page 14.
2 Le coût de la liaison par rail est proportionnel à la longueur de la ligne alors que le coût des télécabines est concentré dans l'investissement initial, le mètre de câble supplémentaire ne coûte presque rien
- une redéfinition de la circulation au centre de Forest,
alentours de la place Saint Denis, où se croisent avec dangers et
difficultés voitures, motos, trams, bus, cyclistes et piétons ;
- la revalorisation de voiries peu utilisées actuellement,
pour délester l'important trafic ;
- des liaisons « douces » entre le centre et les
nouveaux quartiers qui terminent l'urbanisation de la Commune.
- l'urbanisation hybride de Forest ;
- la topographie de la commune ;
- les choix stratégiques opérés par le passé en matière de
transports en commun et leurs conséquences actuelles.
- Le transport routier ne peut être vu comme une solution
d'avenir en pensant une politique de mobilité à l'échelle de
décennies ;
- Il occupe un espace public au sol considérable ;
- Il ne permet pas l'appropriation par les forestois et par les
entreprises qui voudraient s'y installer de la zone du canal,
actuellement inaccessible ;
- L'accès facile aux futurs nœuds du RER, Forest Est et
Midi ;
- Il ne permet pas la liaison entre Forest et Anderlecht.
- Elle permet d'envisager les investissements lourds en
infrastructure dans la durée ;
- Elle se départ de la dictature du court terme ;
- Elle met en place une dynamique ambitieuse et contributive.
Autrefois réservé aux stations de sport d'hiver, les télécabines sont à présent couramment utilisées comme moyen de se déplacer d'un point à un autre en ville. Cela permet de franchir des obstacles telles des zones industrielles ou des dénivelés importants. En outre, l'empreinte au sol est réduite aux stations d'embarquement/débarquement. Le débit en passagers atteint facilement celui d'un grand tram, sans temps d'attente ! Enfin, le coût de mise en œuvre est réduit comparativement aux liaisons terrestres.
Demeurent évidemment les aspects psychologiques. S'ils ne sont pas à négliger, ils ne peuvent cependant servir d'épouvantail : les générations futures pourraient juger sévèrement notre frilosité.
L'étude Mobil2040 ne s'y est pas trompé, proposant de relier le quartier de Forest National et de la gare de Forest Est à la place Saint Denis, à la gare de Forest Midi ou au CERIA, à Anderlecht2. Cette utopie pourrait être testée avec un prototype peu coûteux, reliant les quartiers qui vont être bâtis avec le métro de la place Albert, à partir du quartier de l'Union.
Rappelons qu'une utopie s'oppose à l'idéologie en proposant des solutions remettant en cause les fatalités de l'ordre établi. Ne serait-ce pas la fonction première du politique que de soumettre au débat la réalisation concrètes d'utopies ?
Le coût de réalisation de cette utopie concrète est bien plus bas tant financièrement qu'en terme de nuisances que celui des solutions classiques, bus, tram et métro. De plus, les télécabines peuvent s'intégrer avec ces solutions.
1 Voir http://www.mobil2040.irisnet.be/resource/static/files/etudes/mobil2040_cartes.pdf page 14.
2 Le coût de la liaison par rail est proportionnel à la longueur de la ligne alors que le coût des télécabines est concentré dans l'investissement initial, le mètre de câble supplémentaire ne coûte presque rien