Mi-martial, mi-mauvais instituteur rétrograde, le Premier Ministre de notre pays, la Belgique, a déclaré que « La fin de la récréation a sonné pour la Grèce ». Il nous couvre ainsi toutes et tous de honte, il place résolument notre pays dans la meute des états voyous, des puissances occupantes qui étalent leur mépris pour la notion même de peuple et de souveraineté populaire.
Que ce sinistre individu pense ainsi n'a pas de quoi surprendre.
Qu'il ose s'afficher ainsi est des plus inquiétant : il s'agit d'une déclaration de guerre à l'égard de chacun d'entre-nous pour qui le supplice de la Grèce n'a que trop duré et pour qui la souveraineté de ce pays doit être respectée.
Au-delà, toute personne un peu sérieuse sait pertinemment bien que le traitement appliqué à la Grèce est à la médecine ce que furent les saignées appliquées aux malades du Moyen-Âge : le moyen le plus sûr d'achever le patient.
Si tout le monde le sait, pourquoi alors ?
Juste pour montrer ce qui arrive aux peuples qui se laisseraient aller à rêver non pas de lendemains qui chantent mais simplement d'un soupçon d'espoir.
Chaque jour qui passe, le combat du gouvernement Tsipras contre les séides de l'Union Européenne, de la Banque Centrale Européenne et du Fonds Monétaire International est plus encore notre combat que la veille.
Parce qu'il est inacceptable d'être citoyen d'un état voyou, d'une puissance occupante.
Et parce qu'un échec de la Grèce serait prémonitoire de l'impossibilité pour nous tous de répondre aux urgences sociales, culturelles et environnementales auxquelles nous et les générations futures font face.
Que ce sinistre individu pense ainsi n'a pas de quoi surprendre.
Qu'il ose s'afficher ainsi est des plus inquiétant : il s'agit d'une déclaration de guerre à l'égard de chacun d'entre-nous pour qui le supplice de la Grèce n'a que trop duré et pour qui la souveraineté de ce pays doit être respectée.
Au-delà, toute personne un peu sérieuse sait pertinemment bien que le traitement appliqué à la Grèce est à la médecine ce que furent les saignées appliquées aux malades du Moyen-Âge : le moyen le plus sûr d'achever le patient.
Si tout le monde le sait, pourquoi alors ?
Juste pour montrer ce qui arrive aux peuples qui se laisseraient aller à rêver non pas de lendemains qui chantent mais simplement d'un soupçon d'espoir.
Chaque jour qui passe, le combat du gouvernement Tsipras contre les séides de l'Union Européenne, de la Banque Centrale Européenne et du Fonds Monétaire International est plus encore notre combat que la veille.
Parce qu'il est inacceptable d'être citoyen d'un état voyou, d'une puissance occupante.
Et parce qu'un échec de la Grèce serait prémonitoire de l'impossibilité pour nous tous de répondre aux urgences sociales, culturelles et environnementales auxquelles nous et les générations futures font face.